Note de la rédaction : 5/10
Autant se mettre d'accord sur un point dès le départ, ce American Nightamre, ou The Purge dans sa version originale, n'est pas vraiment à proprement parlé un bon film n'est pas une purge non plus (et hop là un jeu de mot trop lourd).
Tout d'abord parce que le film en entier repose sur un concept et un seul et qu'après 25 longues minutes d'exposition, on se lance corps et âme dans ce concept sans jamais en sortir ni jamais tenter d'y apporter quoi que ce soit. On voit les événements se profiler au loin alors même que la boucherie n'a pas encore eu lieu sans vraiment avoir besoin de se donner beaucoup de mal.
Mais ce qui m'a le plus titillé tout le long de ce long métrage c'est le cadrage. Qui a cadré les plans de ce film ? Tout, je dis bien tout, est filmé par un malade atteint de la maladie de Parkinson.
Il n'y a pas dans ce film, un seul plan fixe qui ne tremble pas de tous les côtés. La lumière n'est pas transcendante, le montage est parfois hasardeux et la production design a tendance par moment a être très pauvre ou en tout cas très peu présente.
Alors je dirais qu'au final American Nightmare est un film avec une bonne idée de base et qui sait au final l'utiliser de façon convenue et brutale puisque le film finit par être bizarre et même malsain. Mais cela s’arrête là. Jamais le réalisateur ne transcende son concept et la mise en scène vraiment pas inspirée n'aide pas.
A voir entres potes devant sa télé au fond de son canapé un dimanche soir mais je ne pense pas vraiment que ça vaille la place de cinéma que ça m'a coûté. Avis aux amateurs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire